JC Satàn – Centaur Desire

En 2015, JC Satàn avait cassé la baraque avec son quatrième album (chroniqué ici). Les enfants terribles du label Born Bad Records continue de s’imposer sur la scène hexagonale avec leur rock inclassable et implacable. Alors ce n’est pas pour rien qu’ils sont attendus au tournant avec leur nouvel opus intitulé Centaur Desire.

On reprend les mêmes et on recommence. Les Bordelais placent la barre très haute avec le premier titre hypnotique et puissant du nom de « I Won’t Come Back » avec sa voix venue d’outre-tombe qui a de quoi procurer des sueurs froides. Après un départ en trombe surviennent d’autres tueries rock’n’roll bien furieux à l’image du morceau-titre mais aussi « No Brain No Shame » et la très Syd Barrett »Communion » montrant JC Satàn toujours aussi maîtres en la matière.

Toujours en mélangeant stoner, garage-rock et rock psychédélique, le groupe bordelais arrive à établir un pont entre Queens Of The Stone Age, Dandy Warhols mais également Ty Segall tout au long de ce Centaur Desire. Il en résulte aussi bien des moments de quiétude pour les moins acides comme « Erika » qui contrastent à la folie pure des titres comme les accents électro-punk de « Complex Situation » et les plus traditionnels « Drink, Dope & Debauchery », « The Road » ainsi que « Lies » montrant un groupe qui n’en finit pas d’en découdre. Si vous vous demandez si JC Satàn compte s’adoucir, ce ne sera pas le cas et surtout pas avec l’énorme Centaur Desire.

Note: 8/10