Tim Linghaus est un jeune compositeur et musicien multi-instrumentiste allemand qui possède un amour infini pour les saveurs néo-classical. Après un premier EP paru en 2016, il fait enfin ses premières impressions avec un premier long-format du nom de Memory Sketches.
Cet opus est l’occasion rêvée pour entraîner l’auditeur dans ses souvenirs les plus chers et le tout en musique. C’est avec des courtes compositions minimalistes et profondément touchantes que l’on a affaire telles que « Drive Me Somewhere Nice » (qui est un léger clin-d’œil au fameux « Take Me Somewhere Nice » du groupe Mogwai), « Into The Darker Architecture Of Yours » ou encore « Me In Your Rear-View Mirror (Boys Don’t Cry) ».
Ainsi, on visualise avec Tim Linghaus ses divers souvenirs de son enfance et de sa jeunesse à travers des pièces pianistiques parfois parsemés d’orchestrations classiques feutrées aux textures ambient de « Grandma’s Deathbed, Pt. V (Roxy Music In The RV) » et « Funeral For Dad, Pt. II (It Was Nice To Have Known You) » sans oublier notamment « I Was Atoms and Waves » et « You In Our Rear-View Mirror (Cemetery Car Park) » qui renferment ce sublime disque. Memory Sketches est à coup sur composé de 16 belles pièces à conviction parsemées qui symbolisent avec brio le passé du jeune musicien allemand de façon abstraite lui permettant de changer sa destinée pour le futur. Et pour le coup, il aura réussi son pari.
Note: 8/10