Makeness – Loud Patterns

Makeness faisait son petit nid depuis un an et depuis la parution de son single avec le groupe Adult Jazz. Suite à cela, le musicien et producteur écossais, de son vrai nom Kyle Mollesson, a fait parler de lui et a attiré un bon grand nombre d’amateur de musique électronique cérébrale et voyageuse. Au final, l’attente ne fut pas bien longue car il présente son premier album intitulé Loud Patterns qui est bien parti pour être un incontournable de cette année.

Dès les premières secondes, on est en droit de deviner ses principales influences musicales qui ne sont autres que Caribou et Gold Panda. Et il est vrai que l’ombre de ces deux sorciers de la musique électronique actuelle planent sur des morceaux aussi bien cérébraux que dansants à l’image de l’introduction du même nom où la voix du producteur se fait bien entendre tout comme sur « Fire Behind The Two Louis », « Stepping Out Of Sync » et sur « Day Old Death ». On arrive à immerger dans son univers parallèle avec des morceaux bien efficaces comme « Gold Star » avec son ambiance digne d’un jeu de vidéo.

Bien entendu, tout n’est pas que rythmique sur ce premier album. Et Makeness n’hésite pas à faire intervenir des voix extérieures comme Nancy Andersen du groupe Babeheaven qui brille sur la production céleste et aérienne de « Who Am I To Follow Love » résolument pop tropicale. Un peu de douceur ne fait jamais de mal surtout avec des instrumentaux bien rythmiques et futuristes qui résonnent comme « The Bass Rock », « Our Embrace » et « 14 Drops ». En bref, Loud Patterns est un album impressionnant dont le seul pas est l’inutile conclusion bruitiste du nom de « Motorcycle Idling » dont on ne comprend pas l’intérêt. Mais pour l’instant, l’écossais s’en sort à merveille et continue à tracer la route que ses aînés ont dessiné bien avant lui.

Note: 9/10

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