Lorsque l’on évoque le nom de Lord Huron, on pense souvent à leur folk-rock cosmique qui nous transporte dans l’au-delà. Le groupe californien a donné naissance à deux très beaux disques dont le dernier Strange Tails en date de 2015 a conquis pas mal d’aficionados en tous genres. Trois ans plus tard, les voici de retour avec leur nouvel opus intitulé Vide Noir.
On éteint les lumières, on met son casque en poussant son volume à fond et on appuie sur la touche Play pour se laisser emporter par les compositions voluptueuses et audacieuses du groupe de Los Angeles avec en tête « Lost in Time and Space » et « Never Ever » mais également l’atmosphérique « Waith By The River » qui a de quoi rappeler Timber Timbre dans ses ambiances cinématographiques.
Avec l’aide du grand monsieur Dave Fridmann à la production, Lord Huron mise sur les grands chevaux à travers leur voyage cosmique qui ne se finit toujours pas bien notamment avec la triptyque pour la moins réussie du nom de « When The Night Is Over », « Moonbeam » ainsi que le morceau-titre où on reste ébahis devant la justesse des arrangements qui se dégage et qui contraste avec des moments plus garage-rock avec les énergiques « Never Ever » ou encore la seconde partie de « Ancient Names » qui est le jumeau maléfique de son prequel. Toujours est-il que Vide Noir s’éloigne de tous les clichés de la folk-rock actuelle en nous proposant un road-trip original et sensoriel dont on ne ressortira pas indemne surtout avec le sublime final du nom de « Emerald Star ».
Note: 8.5/10