La Vague est un projet musical sur lequel j’aurais du écrire il y a un an de cela mais je me suis laissé emporter par d’autres gros événements que je n’ai pas pu maîtriser. Il s’agit d’un groupe parisien composé de Thérèse Sayarath (chant) et de Jonathan Granjon (chant, guitare, synthés) mais qui sont rejoints également d’Antonin Rubatat (basse, basse synthés), d’Alexis Godard (batterie) et de Louis Gins (instruments additionnels) qui est à mi-chemin entre indie rock et sonorités électroniques bien rugueuses aux rythmiques toujours aussi changeantes, la preuve avec leur premier EP Serotonin.
Composé de 4 titres, cet EP permet de synthétiser le style indescriptible et presque caméléon de La Vague. Il suffit d’écouter l’introduction pour la moins colorée et funky de « Crash I Crush » qui prend de l’ampleur au fur et à mesure que le morceau avance qui est suivi de « Hardcore Melancolia » où les guitares fusionnent avec les motifs de clavier langoureux ainsi que l’interprétation précise et pleine de passion de Thérèse Sayarath qui habille le tout sans souci. Serotonin contient également les sonorités plus dark et désespérées de « Maybe I Forgot » ainsi que le final progressif « Say Goodbye » avec le chant autotuné de Jonathan Granjon qui viendra épauler celui de son acolyte chanteuse avant le crescendo instrumental qui nous file des frissons comme jamais.
Ceux qui ont remporté le prix du « Meilleur Duo » aux premiers Métros Music Awards de la RATP iront marquer au fer rouge leur style protéiforme avec Serotonin. La Vague ira soulever plus d’un et tâchez pas de vous noyer avec eux.
Note: 7/10