Il y a trois ans, Natalie Prass avait fait ses premières impressions avec son premier album qui fut rapidement considéré comme un petit chef-d’oeuvre (chroniqué ici). L’ancienne choriste de Jenny Lewis nous a conquis pour son mélange soyeux de soft-rock et de soul vintage avec des petits airs de conte de fée mis en boîte par le prestigieux Matthew E. White. Trois ans plus tard, la native de Virginie a décidé de changer de visage avec son successeur The Future and The Past.
L’ancienne diplômée de la Berklee College Of Music de Boston décide de troquer cette fusion musicale qui a fait un malheur pour des influences plus pop-funk et soul qu’à l’accoutumée tout en restant dans le vintage. Résultat, Natalie Prass gagne de plus en plus en assurance et se montre plus flamboyante à travers des titres comme « Oh My », « Short Court Style » et « The Fire » qui lui rendent plutôt bien à vrai dire. The Future and The Past montre une Natalie Prass moins princesse mais plus rebelle et engagée pour la cause féminine avec le doucement jazzy « Hot For The Mountain » et « Sisters » qui sont de parfaits exemples.
Pour ce second album, la diva pétillante rayonne une seconde fois et réussit plutôt bien cette reconversion musicale qui lui sied à merveille. Cette métamorphose musicale est également symbolisée par des moments de grâce comme le groove sensuel de « Never Too Late », « Ship Go Down » ou encore « Ain’t Nobody » avec des petites interludes instrumentales soulful placées en fin de morceau rappelant quelque peu la vibe des Soulquarians pour un résultat loin d’être déplaisant. En somme, The Future and The Past ne déçoit en aucun cas et Natalie Prass (accompagné de son acolyte de l’ombre Matthew E. White) arrive à éveiller les consciences grâce à son charisme indéniable et on peut également l’applaudir pour ça.
Note: 8/10