Depuis leur premier album paru il y a plus de dix années de cela, The Wonder Years avance sereinement dans le paysage pop-punk américain. Cela faisait trois années que l’on était sans nouvelles du groupe de Lansdale après la parution de leur cinquième opus No Closer To Heaven, ils reviennent avec leur successeur intitulé Sister Cities.
Dès les premières notes de « Raining In Kyoto » qui est un hommage au grand-père du chanteur Dan Campbell lorsque le groupe tournait au Japon, c’est retour aux affaires pour le sextet américain. Nous voilà gâtés de compositions pop-punk/emo dignes de Brand New de la belle époque telles que les implacables « Pyramids Of Salt », mais encore « Heaven’s Gate (Sad & Sober) » et « We Look Like Lightning ».
Au milieu des morceaux dynamiques comme « The Ghosts of Right Now » et « When The Blue Finally Came » résident tout de même quelques moments plus touchants comme « It Must Get Lonely » et « Flowers Where Your Face Should Be » qui montrent que The Wonder Years n’a rien perdu de sa versatilité. Avec ce sixième opus qu’est Sister Cities, le sextet de Pennsylvanie avance sereinement avec une maturité que l’on n’aurait pas soupçonné et c’est dire qu’ils ont atteint le summum de leur inspiration.
Note: 7/10