IDLES – Joy As An Act Of Resistance.

Il y a un an, il était impossible de ne pas passer à côté de la tornade IDLES. La révélation punk venue de Bristol a tout emporté sur son passage avec leur premier album bien nommé Brutalism (chroniqué ici) a fait l’effet d’une grosse bourrasque sur la scène britannique. A un tel point que tout le monde se les sont arrachés et en redemande. Et bien, nous voilà servis avec le successeur tant attendu intitule Joy As An Act Of Resistance.

Maintenant que l’on sait ce dont Joe Talbot et ses sbires sont capables, l’heure est venue de passer aux choses pour ce second opus. Dès l’entrée en matière intitulée « Colossus », IDLES met la pression progressivement avant d’y aller jambon vers la moitié du morceau. Ah, que c’est bon de se prendre des déflagrations punk dans la gueule et on est bien servis avec des titres rentre-dedans et authentiques à la pelle comme « Never Fight A Man With A Perm », « I’m Scum » ou encore « Samaritains » où le chant déglingué de Joe Talbot se conjugue avec les guitares agressives et ses martèlements de batterie galopantes comme on aime qui peuvent ralentir la cadence de temps à autre notamment sur le « déchirant » « June ».

Sur Joy As An Act Of Resistance., le tableau est donné où l’heure est à la joie et la rage au ventre. Et peu importe si ils traitent des problèmes d’immigration sur « Danny Nedelko » mais également d’autres maux de la société et autres références à la pop culture, IDLES délivre le plat de résistance comme il se doit avec l’énergie jubilatoire de « Great », « Televisions » mais également « Gram Rock » où le côté caustique et rebelle des textes côtoie l’attitude désinvolte et brut du quintet de Bristol.

Bon, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, IDLES a réussi le cap du second album en restant fidèles à leur marque de fabrique. L’humour et les textes balancés à la gueule de la société comme un cocktail molotov est au rendez-vous tandis que les morceaux punk ultra-solides iront foutre un sacré bordel en live, que demande le peuple au final ?

Note: 9.5/10