Robin Foster – PenInsular II: The Bridge

En 2013, on avait découvert Robin Foster avec son troisième album pour le moins immersif du nom de PenInsular après deux albums précédents pour les moins mémorables. Suite à cela, le musicien britannique qui s’est installé en France depuis un petit bout de temps maintenant a connu une consécration monstre, à un tel point qu’il fut sollicité pour les bandes originales. Cinq ans plus tard, il nous a promis un sequel de son PenInsular et le voici intitulé PenInsular II: The Bridge.

Une fois de plus, nous voilà emportés dans une bande-son imaginaire totalement immersive où les influences post-rock et indie rock sont de sortie. Une fois de plus, les talents de musicien de Robin Foster sortent du lot et on sent très bien l’expérience à travers des titres captivants que sont « Terenez (Argol) », « Le Passage (Rosloc’hen) » mais également « Trez Bihan (Terrug) ». Les arrangements majestueux ainsi que les ambiances cinématographiques plantent parfaitement le décor de ce que veut nous faire ressentir notre hôte où l’on a cette sensation de traverser les cotes bretonnes (le fuzzy « Kraozon », « Aulne (Pont-ar-Veuzenn-Kimerc’h) »).

Quelques voix viennent s’implanter sur certains morceaux comme une féminine sur « Ma Unan (Ar faou) » et une masculine sur « The Island (Roskanvel) » mais n’altèrent en rien l’harmonie de ce PenInsular: The Bridge. Même pas les riffs les plus acérés qui viennent apporter un brin d’électricité sur « La forêt (Landevenneg) », Robin Foster est un fin alchimiste et sait faire frémir son auditeur jusqu’à la toute fin avec la conclusion on ne peut plus synthétique intitulée « La Pointe (Kameled) ». Avec PenInsular II: The Bridge, il vient de franchir un nouveau statut.

Note: 8/10