Jerry David DeCicca – Time The Teacher / Burning Daylight

L’année 2018 fut également celle de Jerry David DeCicca. L’ex-membre de The Black Swans a eu le défi de publier deux albums contrairement à King Gizzard & The Lizard Wizard qui a battu leur record de cinq disques différents l’année dernière mais aussi pour le plaisir de nous offrir autant de musique. Voici donc le premier disque de l’année intitulé Time The Teacher paru en février dernier.

Quatre ans après son dernier opus, Jerry David DeCicca décide de revenir à la source, à ses origines natales à proprement parler. Time The Teacher viendra lorgner vers des compositions plus solennelles et religieuses avec comme principaux exemples « Watermelon », « Grandma’s Tattoo » et autres « Kiss A Love Goodbye ». Son indie folk minimaliste aux couleurs tantôt jazzy tantôt bluesy, voire même gospel fera frissonner son auditeur surtout à l’écoute de « Mustange Island », « Walls Of My Heart » ainsi que de « I Didn’t Do Outside Today » où le natif de Bulverde est accompagné de chœurs féminins nous berce comme il le peut.

Jerry David DeCicca effectue un retour tout en douceur avec ce Time The Teacher tant il se sent proche de ses racines. De quoi préparer le terrain efficacement avec la suite.

Note: 7/10

En février dernier, Jerry David DeCicca a effectué un retour en toute douceur avec Time The Teacher où nous avions vu notre hôte se rapprocher de la country soul cosmique aux allures jazzy. En septembre dernier, il décide de prendre un virage à 90° avec son second disque de l’année intitulé Burning Daylight.

Plus question de compositions intimistes cette fois-ci, nous voici au coeur des influences Americana et heartland rock pour le coup. L’ex-membre de The Black Swans renoue avec des morceaux on ne peut plus électriques avec en ligne de mire l’introduction intitulée « Cactus Flower » mais encore « Cutting Down The Country » avec ses claviers groovy et ses guitares en avenant, « Here With You » ainsi que le riff jangly de qualité de « Dead Men’s Shoes ».

Une sensation d’urgence se dégage tout au long de ce Burning Daylight et ce n’est pas parce que Jerry David DeCicca a plongé dans les disques de Tom Petty, Springsteen ou autres Bob Dylan. C’est en écoutant « I Watched You Pray », « Bed Of Memories » et autres « Devil’s Backbone Bar » que l’on se rend compte que le musicien texan a toujours baigné dans cette atmosphère qui lui sied plutôt bien.

Note: 7/10