T-Rextasy – Prehysteria

Il y a quelques années de cela, un groupe déluré a attiré toute mon attention répondant au nom de T-Rextasy. Les new-yorkaises avaient publié un premier album intitulé Jurassic Punk (chroniqué ici) à mi-chemin entre pop-punk acidulé et indie rock DIY avec une bonne tranche d’humour que n’aurait renié Childbirth ou encore Chastity Belt. Les voici de retour avec de nouvelles péripéties réunies sur leur second disque Prehysteria.

Une fois de plus, on s’acoquine le pseudo accent cockney de Lyris Faron dont son timbre de voix ressemble étrangement à celui de Charlotte du groupe Charlotte & Magon sur des morceaux bien entraînants comme « The Zit Song » qui ouvre le bal mais également « Girl, Friend » et « Rip Van Vintage ». Avec ses riffs jangly et sa section rythmique implacable, T-Rextasy est reparti pour transmettre de bonnes vibes avec « I Don’t Do Lunch » et « Baby ».

Le désormais quatuor féminin n’hésite pas à ajouter du piquant que ce soit sur des accents doo-wop de « Theme From Prehysteria » ou même au niveau des thèmes explorés sur ce second opus. Entre déboires amoureuses et angoisses permanentes, T-Rextasy arrive à rendre leurs histoires personnelles sur un plan universel comme sur « I Don’t Do Lunch » et « Maddy’s Got A Boyfriend » où on peut s’identifier sur ces situations quelque peu déconvenues. Avec Prehysteria, elles passent la seconde sans souci même si un peu de nouveauté aurait été la bienvenue.

Note: 8/10