Je dois avouer que je suis passé à côté de Crocodiles il y a quelques années maintenant. La dernière fois que j’ai parlé d’eux remonte à 2015 lors de leur album Boys (chroniqué ici). Donc leurs albums suivants me sont passés à travers malheureusement mais promis je me rattrape cette année avec leur nouvel album intitulé Love Is Here.
Pour ce septième opus enregistré à Mexico, le groupe de San Diego fête ses dix années d’existence et revient avec leur garage-rock bien rutilant comme on aime. Un peu comme si The Jesus & Mary Chain prenait une tournure power-pop, la bande de Brandon Welchez balance la sauce avec des brûlots garage psychédélique allant de « Nuclear Love » à « Voyeur Under Glass » en passant par les entraînants « Wait Until Tomorrow », « Heart Like A Gun » et « Rats d’Amour ».
Que cela fait du bien d’entendre Crocodiles dégainer du gros son et ce Love Is Here ne fait pas exception. Entre les tueries auxquels le groupe californien nous habitue, ils ne disent pas à des moments originaux comme sa basse qui bourdonne sur « I Was A Fly » ou des influences dignes de The Black Angels avec le solennel « My Far Out Friend » ou une conclusion jangle-pop des plus nostalgiques nommée « Prisoners ». Pour ce septième opus, le groupe de San Diego place leur musique rock’n’roll sous le signe de l’amour et cela s’entend.
Note: 8/10