Laura Stevenson – The Big Freeze

Depuis ses débuts en 2011 avec un Sit, Resist plutôt solide, Laura Stevenson fait son bonhomme de chemin tranquillement. La musicienne new-yorkaise avait franchi un autre palier avec son successeur Cocksure paru en 2015 et laissait entrevoir une certaine maturité. Et on n’est pas au bout de nos surprises car la voici de retour avec The Big Freeze.

Une fois de plus, on s’acoquine des compositions indie folk dépouillées mais jamais non sentimentales. Avec son interprétation limpide, Laura Stevenson ne laissera personne indifférent sur des titres intimistes allant de l’introduction nommée « Lay Back, Arms Out » à l’émouvant « Big Deep » en passant par « Living Room, NY » où ses prouesses vocales frémiront plus d’un et « Rattle At Will ». Quelques morceaux sortent du lot comme le plus uptempo mais non rythmé (saisissez bien la nuance) « Dermatillomania » ou les récits angoissants de « Hum » et de « Low Slow » qu’elle arrive à retransmettre avec son interprétation propre à elle.

Avec The Big Freeze, Laura Stevenson n’aura pas recours au superflu, ça aurait été trop facile. Il aura suffi d’une voix tantôt overdubée tantôt cristalline et des arrangements épurés à la guitare pour pouvoir scotcher son auditeur comme jamais jusqu’à la dernière conclusion folk nommée « Perfect ». Tout au long de ce nouvel opus, elle remonte la pente afin de voir de la clarté dans sa vie.

Note: 8/10