Sur la scène indie de Memphis, on peut toujours dénicher pas mal de talents. La preuve en est avec les groupes comme NOTS et Ex-Cult qui continuent à dominer la scène locale. Et bien justement, les membres du groupe se sont prêtés leurs forces respectivement afin de donner naissance à un supergroupe nommé Hash Redactor. Et un premier album du nom de Drecksound s’en suit.
On retrouve ainsi la fusion de leurs univers musicaux respectifs, à savoir un mélange entre post-punk et noise-pop bien chaotique. Et Hash Redactor arrive parfaitement à tisser le lien à travers des morceaux rutilants à l’image de « Good Sense » qui ouvre les hostilités sans oublier « Terri » et « In The Tank » qui synthétisent parfaitement la musique du supergroupe. Entre les lignes de basse démentes de Meredith Lones, l’interprétation riche en reverbs d’Alec McIntyre et les riffs acérés, cela donne des bombes soniques bien menaçantes comme « Step 2 Success » et le féroce « Open Invite ».
Tout au long de Drecksound, on se prend une bouffée d’énergie presque surnaturelle. Hash Redactor ne nous autorise aucune pause et aucun moment de répit car des titres bien salvateurs sont au menu, que ce soit « Lotion Poet Laureate » ou bien même « Fish ». Le clou du spectacle restera la conclusion bien féroce du nom de « Floral Pattern » où pendant cinq minutes, le groupe s’en donne à cœur joie et synthétise bien l’ambiance de Drecksound. Comme quoi, il ne faut jamais sous-estimer la scène de Memphis.
Note: 8/10