Richard Edwards – Verdugo

En 2017, Richard Edwards avait publié son premier Lemon Cotton Candy Sunset qui a malheureusement échappé mon radar. Le musicien de Los Angeles avait chanté sa rupture et sa solitude de façon touchante et qui a fait pleurer pas mal de chaumières. L’année suivante, le voici de retour sur le label Joyful Noise Recordings et un nouvel album intitulé Verdugo.

Voici donc dix nouvelles compositions où l’ex-membre de Margot and The Nuclear So and So’s continue de faire parler tout son talent. Nous voilà transportés dans les années 1970 où l’on croise le spectre de Fleetwood Mac et de Jackson Browne lorsque l’on écoute « Gene » qui ouvre le bal mais également « Minefield », « A Woman Can’t Say No » ou bien « Howlin’ Heart ». Plus soft-rock qu’à l’accoutumée, Richard Edwards n’hésite pas à soigner ses textes plus vrais que nature.

Verdugo marche sur le pas de son successeur avec une pointe d’ambition en plus. Avec de sublimes morceaux comme « Something Wicked », « Teens » ou encore la conclusion intitulée « Pornographic Teens », le californien dessine un peu plus son univers musical solo avec beaucoup de réussite et de conviction.

Note: 7.5/10