Depuis quelques années maintenant, ALASKALASKA est sur les lèvres de pas mal de gens maintenant. Et pour cause, après avoir tourné auprès des plus grands noms de la scène indie actuelle, le sextet londonien a réussi à entretenir son mystère avec leur univers musical indescriptible. Après une poignée de petites sorties, les voici de retour avec un premier album tant attendu nommé The Dots.
Leur art-pop teinté de jazz fusion et de rythmes discoïdes avec une petite touche d’electronica aux saveurs 80’s bien subtil aura de quoi laisser pantois plus d’un à l’écoute des morceaux comme l’introduction où les touches de saxophone et les synthés vaporeux mènent la danse. On peut en dire autant pour d’autres trouvailles inédites comme « Bees », « Arrows » ou bien même « Tough Love » qui ont de quoi nous impressionner devant tant de technicité musicale.
La voix toujours aussi sucrée et charismatique de Lucinda Duarte-Holman (tantôt naturelle tantôt auto-tunée) ainsi que les nappes de clavier et les touches de saxophone nous embarquent dans différents univers formant une cohérence plutôt inouïe. Que l’on passe des moments doux à d’autres plus intenses comme « Maneater » et « Happyface », ALASKALASKA impressionne de A à Z et n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs. Avec d’autres morceaux harmonieux et chaotiques à la fois comme « Heaven » et la conclusion « Skin », The Dots place la barre très haute en matière de pop arty.
Note: 9/10