Folamour – Ordinary Drugs

Cela fait des mois et des mois que je voulais en parler mais faute d’un agenda un brin trop chargé, je n’ai pas pu. Du coup, j’ai du me faire violence et de parler enfin d’un des meilleurs electronica à la française du premier semestre 2019 qu’est donc Ordinary Drugs de Folamour.

Le DJ et producteur lyonnais avait fait un premier saut avec Umami qui avait dévoilé son univers musical avec brio. Pour Ordinary Drugs, il passe la seconde où il oscille entre ambient, disco spatiale et influences jazz pour un melting-pot des plus savoureux. S’ouvrant sur une introduction éthérée, Folamour sort le grand jeu avec le titre suivant « Underwater Memory » conviant Wayne Snow plus jazzy qu’à l’accoutumée. Les invités ajoutent une plus-value avec entre autres Elbi sur « After Water Comes Spring » et Marc Borgazzi sur « I Only Remember You When I Sleep » pour un résultat sans équivoque.

Pour le reste, le producteur lyonnais nous concocte des saveurs deep house dont seul lui a le secret. Impossible de ne pas se dandiner aux sons de « I Don’t Sleep At Night But I Wake Up 6AM », « Don’t Make Me Leave You Again, Girl » ou bien même de « These Are Just Places To Me Now ». A mi-chemin entre Moodymann, St Germain et Theo Parrish, Ordinary Drugs est un festival de sonorités en tous genres avec des moments ensoleillés comme « Christmas Is Only Beautiful In TV Shows » et le final nommé « Theme For Marie Marvingt ». Pour ce second album, Folamour place la barre très haute et délivre un des disques les plus envoûtants de la scène electronica de 2019.

Note: 9/10