Depuis que Fuck Buttons s’est mis en pause, Benjamin Power continue son bonhomme de chemin avec son side-project Blanck Mass. Il y a deux années de cela, il avait remporté tous les suffrages avec son album World Eater et c’est dans cette optique qu’il récidive avec son nouvel opus nommé Animated Violence Mind.
Vous pensez que Blanck Mass n’allait pas faire plus extrême que World Eater et bien vous vous gourez énormément. La moitié de Fuck Buttons nous offre une bande-son étouffante et beaucoup plus oppressante qu’auparavant. Il n’y a qu’à juger les écoutes de « Death Drow » où drone, indus et même euh… heavy metal se mêlent pour former une cacophonie monstre mais jouissif. Ajoutez cela aux hurlements rauques et cinglés de Benjamin Power et vous voilà parti dans un trip musical bien terrifiant.
Et ce n’est que le début car d’autres morceaux industriels à l’image de « House vs. House », « Love Is A Parasite » où on flirte avec le grindcore et « Creature/West Fuqua » s’enchaînent à vive allure tel un Mad Max digne des enfers. À côté de cela, Blanck Mass a tout de même lésiné sur des moments plus pop comme « Hush Money » qui invite l’auditeur à se déhancher de façon frénétiquement avant de repartir pour un ultime coup de grâce avec le salvateur et débridé « Wings of Hate » en guise de conclusion.
Une fois de plus, Animated Violence Mind ira s’ajouter à la discographie toujours aussi constante de Blanck Mass où sa musique électronique industrielle et violente ira briser les nuques de plus d’un. À quand un prochain album de Fuck Buttons du coup ?
Note: 8/10