
Microwave avait quelque peu connu la consécration avec ses deux premiers albums Stovall en 2014 et Much Love en 2016. Leur capacité de mélanger rock alternatif et emo est la marque de fabrique du groupe d’Atlanta. Et pour ce troisième opus intitulé Death Is A Warm Blanket, ils ont décidé de durcir définitivement le ton.
Se voulant plus sombre et plus agressif que jamais, Microwave a décidé d’exulter par le biais de son chanteur et guitariste Nathan Hardy toute leur rage et leur désespoir sur Death Is A Warm Blanket. Ce n’est pas un hasard si ce dernier screame plus qu’il chante sur cet opus rempli de brûlots bien heavy à l’image de « Leather Daddy » qui débute doucement avant de finir sur un maelström sonique inattendu mais encore de « DIAWB » et de « The Brakeman Has Resigned ».
Il ne fait aucun doute que Microwave a décidé de virer vers le post-hardcore ou le sludge tellement les riffs sont plus lourds et les rythmiques se font plus assassines que jamais. Nathan Hardy alterne furie et désenchantement sur des morceaux bien rentre-dedans comme « Float To The Top », « Hate TKO » ou bien même « Pull ». Après toute cette déflagration sonique, les choses se calment quelque peu avec la conclusion on ne peut plus soft nommée « Part Of It » montrant qu’après la tempête survient le beau temps. Et c’est dans ce sens que Death Is A Warm Blanket s’avère être un opus ingénieux car le groupe d’Atlanta semble ressortir ses maux les plus profonds.
Note: 7/10