Dans le cadre de l’arrivée du Pitchfork, le mieux est de parler des visages de la musique de demain. Et parmi les nombreux musiciens qui sortent du lot, on peut citer le jeune Julien Chang qui ne fait décidément rien comme les autres. Âgé d’à peine 20 ans, l’étudiant du New Jersey mais originaire de Baltimore nous sort un premier album détonnant et venu de nulle part intitulé Jules.
Dès les premières notes de l’introduction nommée « Deep Green » à mi-chemin entre Tame Impala et Unknown Mortal Orchestra, on se dit qu’on aura affaire à un voyage musical des plus surprenants. Julien Chang distille toutes ses influences musicales allant de la pop psychédélique rêveuse sur « Two Voices » avec son falsetto renversant et sur « Butterflies From Monaco » à la neo-soul originale et rétrofuturiste sur « Of The Past » aux airs de Supertramp ou bien encore sur « Moving Parts ».
La richesse des influences sera un véritable atout tout au long de Jules. Cette versatilité musicale ira nous impressionner que ce soit sur les morceaux aussi bien rythmés qu’oniriques comme « Dogologue », « Memory Loss » doucement 80’s ou bien même « A Day Or Two ». De quoi être ébahis devant tant de professionnalisme de la part du musicien multi-instrumentiste de Baltimore qui nous ouvre gentiment les portes de son intimité et de son entourage. Julien Chang ne saura que vous épater avec ce premier album et la magie est à retrouver ce soir au Supersonic.
Note: 8.5/10