Weezer – The Black Album

Suite à leur désastreux album Pacific Daydream (chroniqué ici), j’avais pour résolution de lâcher l’affaire avec Weezer. Et pourtant, personne n’a suivi mes conseils et rien ne peut m’empêcher de continuer l’aventure du mythique groupe de power-pop lorsqu’ils annoncent un nouvel album. Avec mes attentes revues à la baisse, je me suis lancé dans l’écoute de ce Black Album.

Avec l’aide précieuse de Dave Sitek à la production, Rivers Cuomo et sa bande sont jurés de revenir à une musique plus profonde et plus psychanalytique qu’auparavant. Une fois de plus, ça tombe à plat lorsque l’on écoute des titres à l’image du funk introductif « Can’t Knock The Hustle » qui est une référence à un titre de Jay Z (qui avait lui aussi un Black Album en 2003. Coïncidence ?) ou encore le reggae de « Zombie Bastards ». Et oui, il ne faut pas chercher la power-pop qui a fait leur succès, les amis. C’est triste mais c’est comme ça.

Est-il nécessaire de poursuivre l’écoute de ce The Black Album ? Juste par curiosité. Quoi qu’il en soit, Weezer garde toujours quelques titres plus classiques et solides sous le coude comme « High As A Kite » et « The Prince Who Wanted Everything » mais pour le reste, on est loin du standard que l’on attendait de leur part. Entre allures exotica sur « Byzantine » et kitsch sur « California Snow », on est loin de la musique psychanalytique que le groupe nous proposait. Même si il est loin du niveau de son prédécesseur, on laisse tout de même sur notre faim.

Note: 5/10