Le label Woodsist Records continue de monter en puissance au fil du temps. La maison de disque monté par les génies du groupe Woods, Jeremy Earl du groupe Woods a quand même révélé une multitude de talents comme Kevin Morby, Cian Nugent ou bien encore Anna St. Louis. Aujourd’hui, c’est Hurt Valley qui est à l’honneur. Le projet musical du one-man-band californien Brian Collins présente son univers musical sur son premier album nommé Glacial Pace.
Comment résumer l’univers musical de Hurt Valley ? Et bien prenez une dose d’indie folk mêlée à la pop psychédélique gentiment lo-fi. Un peu comme si Chris Cohen ou Sufjan Stevens empruntait des sonorités dignes de Pink Floyd et le résultat fonctionne à merveille. Il n’y a qu’à juger les compositions célestes de « Geology Dreamer » en guise d’introduction mais aussi de « Bothers » et de « Live In To It » où la voix du californien est quasi semblable à celle de Kevin Parker mais avec les modulations psychédéliques en moins.
Glacial Pace fourmille de très bonnes idées avec notamment le solo de guitare sur la fin de « No Meaning » ou les interludes instrumentales de « Del Amo ». Hurt Valley arrive à distiller ses influences afin de n’en ressortir une harmonie qui règne sur « Be The Lighthouse », « Keepsake Ruin » ou encore sur « Immaterial Worlds » on ne plus tendu mais toujours aussi aérien. Un premier album qui convoque le spectre de l’indie folk lo-fi psychédélique rêveur comme on en fait plus.
Note: 9/10
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