En 2018, nous avions découvert la musique néo-classique de Jochen Tiberius Koch avec son premier album nommé Walden (chroniqué ici). Le compositeur allemand fait parti de cette vague de révélations de ce courant musical actuel. Cette année, il revient avec son successeur nommé Astoria en compagnie de The Schmalkalden Philharmonic Orchestra.
Pour ce nouvel album, le compositeur de Leipzig a décidé de se lancer dans un concept. Jochen Tiberius Koch crée avec ce Astoria un univers mi-fantastique mi-majestueux en relatant l’histoire de l’hôtel Astoria de Leipzig. C’est grâce à la collaboration du Schmalkalden Philharmonic Orchestra ainsi que de nombreux guests tels que Rainer C. Herzmann qui se lance dans un spoken-word inquiétant sur « Prolog » tandis que Minna clôt la cérémonie avec un « Epilog » mené au piano et aux nappes émouvantes.
Entre deux, on peut également citer Fraülein Laura qui illumine le morceau « Behind The Backdrop » mais aussi Mannfred Kroog apporte son lot de mystère sur l’électro plus sombre « Sunrising ». Pour le reste, Jochen Tiberius Koch ira apporter son lot de créativité avec cette bande-son ambitieuse et émouvante sur des titres comme « Uplifting Monument », « The Ballare » ou encore « 33/45 » résolument poétiques. Astoria qui compte également « Another Place » et « Lost Place » montre le compositeur de Leipzig qui redouble d’ambition avec ce second disque inventif et touchant en la matière.
Note: 7.5/10