Arandel – InBach

Arandel n’est pas très connu dans le milieu musical ce qui est un peu dommage. Le producteur français est aussi bien biberonné à la house de Lil’Louis qu’aux saveurs d’un Terry Riley. Mais en ces derniers temps, il compte nous surprendre avec un album détonnant nommé InBach.

Comme son nom l’indique, Arandel compte réinterpréter à sa manière les plus grands œuvres de Jean-Sébastien Bach, projet initié par la Philharmonie de Paris. Composé de 14 titres, le producteur modernise son œuvre en optant pour les Moogs et les synthétiseurs pour remplacer quelque peu le piano. Il en ressort des relectures originales telles que « All Men Must Die » en guise d’ouverture mais également « Prelude No. 2 in C Major » et « Hysope ».

Bien entouré avec entre autres la divine Barbara Carlotti mais également Julien Gasc et Robin Leduc, Arandel rend justice à cette relecture de Bach en ajoutant sa patte personnelle. Ce n’est pas pour rien si l’œuvre du regretté musicien prend des allures technoïdes (« Aux Vaisseaux », « Passacaglia ») ou electronica (« Homage To J.S. Bach ») en passant par de la pop psychédélique sur « Bluette ». Un peu de modernité ne fait pas de mal par les temps qui courent et après des épopées originales avec « Ces Mains-Là » et « Conclusio », le producteur a réussi son pari de rendre hommage à un héritier de la musique classique.

Note: 8/10