Frankie Valet n’est pas connu dans le milieu indie rock américain mais pourtant le quatuor venu de St. Louis possède un univers plutôt intéressant. Ils avaient publié un premier album intitulé Stop Apologizing qui a synthétisé leur talent comme il se doit. Et deux années plus tard, ils récidivent avec leur successeur intitulé Waterfowl.
Composé de dix morceaux, Alison Setili et sa bande s’éloignent de leurs inspirations power-pop pour aller puiser ailleurs. C’est avec des titres dynamiques et parfaitement bien structurés à l’image de « Nakid » qui ouvre le bal avec son crescendo groovy et hypnotique mais également de « Engulfed » et de « Theo » où on les voit à la croisée de la twee-pop, de l’emo et du shoegaze que Frankie Valet fait forte impression. Ces influences musicales sont parfaitement distillées et avec ses reverbs notables sur « Soft Skin » mais aussi sur « Wilt ».
C’est à coup de lignes de basse catchy, de riffs tantôt abrasifs tantôt jangly et de rythmiques toujours aussi enveloppantes que Frankie Valet réussit à convaincre que ce soit sur des morceaux aussi bien twee que shoegaze tels que « Our Apartment » et « Try Not To Think ». Waterfowl est une plutôt bonne réinvention musicale de la part du quatuor de St. Louis qui mérite tout notre respect.
Note: 8.5/10