Pour ceux qui s’en souviennent, j’avais mis en lumière un talent brut de décoffrage du nom de Kyle Forester. En 2016, le membre de The Ladybug Transistor et de Crystal Stilists avait publié un premier album pour le moins mémorable et envoûtant (chroniqué ici). Suite à cela, il en a fait du chemin et revient en pleine forme avec son successeur nommé Hearts In Gardens.
Celui qui a gagné en capital sympathie en collaborant avec Woods et feu Purple Mountains avec un David Berman qui nous a tristement quitté l’été dernier a des choses à dire. Et c’est à travers des compositions à mi-chemin entre indie pop et jangle-pop teinté de folk psychédélique telles que « Know What You’re Doing » en guise d’introduction mais également « Marigold » et « Turn of The Century » qui annoncent la couleur de ce second disque ironiquement printanier.
Avec l’aide de Jarvis Tarveniere aux commandes, Kyle Forester n’hésite pas à mêler les influences allant de Real Estate à Jackson Browne notamment sur « Strange Vision » sans oublier les influences power-pop de « Another Day » et « Up Their Sleeves » pour faire parler la créativité du bonhomme. Hearts In Gardens est un second essai pour le moins réussi qui se clôt par la harpe de Mary Lattimore qui embellit le déjà céleste « On The Way Down » montrant le musicien dans de beaux draps.
Note: 8.5/10