En cette période bien tendue et inquiétante, l’important est de s’échapper. Et la musique nous offre un incroyable échappatoire et pas n’importe laquelle. Celle de Four Tet qui continue de nous envoûter avec son tout nouvel album intitulé Sixteen Oceans.
Composé de seize morceaux, Four Tet fait ce qu’il sait faire de mieux: une electronica aussi bien dansante que planante mais toujours aussi immersive. Et ce Sixteen Oceans ne dérogera pas à la règle avec ces productions cérébrales et rythmées comme « School » en guise d’introduction mais encore « Baby » conviant la voix d’Ellie Goulding et « Love Salad » où les vibes dancefloor sont mises en avant comme il se doit.
Au milieu d’hymnes enlevés tels que « Teenage Birdsong », « Insect Near Piha Beach » ou encore « Something In The Sadness » résident tout de même des moments plus mélodiques à la limite de l’ambient tels que « 1993 Band Practice », « Harspichord » ou bien même « Green ». Four Tet convoque la simplicité des instrumentations organiques à base d’ambient et de house mélodique rentrant en communion avec la nature sur « 4T Recordings » et sur « Mama Teaches Sanskrit » faisant de ce Sixteen Oceans un autre voyage musical immersif dont on restera ébahis.
Note: 8/10