Lorsqu’il ne sillonne pas les routes avec les allumés POND, Jay Watson fleurit sa carrière solo comme il se doit. Avec son side-project solo GUM, l’australien s’en tire toujours avec les honneurs surtout avec son The Underdog paru il y a deux ans de cela (et qui n’a malheureusement jamais été chroniqué dans nos colonnes). Cette année, il repart avec son successeur qui s’intitule Out In The World.
Une fois de plus, GUM vient nous prouver pourquoi on doit le porter au même statut que ses acolytes de Tame Impala et de POND. Avec Out In The World, c’est simple: il nous offre un voyage dans le temps, coincé dans les années 1960 mais avec des relents remis au goût du jour. Et Jay Watson commence très fort avec un « Weightless In LA » des plus éthérés avant un « Airwalkin’ » beaucoup plus robotique et futuriste qui viendra nous étonner. On se dit que ça va être un sacré voyage musical et on ne s’est pas trompé.
Il suffit de fermer les yeux et de se laisser transporter par ces sonorités psychédéliques hors du commun de « Many Tears To Cry » et de « Down The Stream » aux instrumentations cotonneuses ou des moments plus groovy tels que « The Thrill Of Doing It Right » aux cuivres fiévreux et « Alphabet Soup » qui auraient trouvé leur place sur le dernier album de POND. Quoi qu’il en soit, GUM redouble d’ambitions et cela s’entend tout au long de ce Out In The World riche en influences avec « Low To Low » et « You Make Your Own Luck » entre autres et rien que pour cela, l’Australien semble définitivement émancipé des autres afin de nous offrir un de ses disques pivots de sa discographie toujours aussi passionnante.
Note: 8/10