Pleasure Principle – S/T

Que se passe-t-il quand un des plus grands actes du roster Born Bad Records se lance dans une nouvelle aventure musicale ? Et bien vous obtiendrez un superprojet qui surprendra plus d’un. Prenez par exemple Pleasure Principle qui n’est nul autre que le projet de Paul Speedy Ramon, que l’on a aperçu aux côtés de Marietta et de Bryan’s Magic Tears.

Ici, on s’éloigne des courants indie rock de ces projets précédents pour aller lorgner vers quelque chose de plus original. Pleasure Principle n’a pas peur du mélange des genres avec sa pop lo-fi teinté d’électro et d’italo disco de temps à autre. On passe souvent du coq à l’âne avec des morceaux à l’image de « J’attends la bombe » et « Dernier homme » qui ouvrent les hostilités où notre hôte poussé par son frère et ami Benjamin Dupont de Bryan’s Magic Tears pour s’auto-enregistrer.

Privilégiant les techniques DIY, Pleasure Principle nous étonne du début jusqu’à la fin. Avec cette fusion musicale improbable allant même jusqu’aux influences punk, ce premier disque part un peu dans tous les sens que ce soit sur « Venera 16 », « Mariposa » et « À la recherche du Coolnmangata géant » toujours mené aux synthés et à la boîte à rythme. On pourra citer également « The Fur » et « Videolife » faisant office à ce joyeux bordel auditif que nous propose l’homme discret de Marietta qui nous invite à lâcher prise au moment venu.

Note: 7.5/10