Quatre longues années que Jessy Lanza nous avait impressionné avec son disque nommé Oh No (chroniqué ici) qui contenait entre autres l’emblématique « It Means I Love You ». Suite à cela, la chanteuse originaire d’Ontario a gentiment disparu de la circulation afin de mieux se recentrer et de revenir plus forte que jamais avec All The Time.
Nouveau mode de vie pour Jessy Lanza qui décide de s’installer à New York laissant sa ville natale d’Hamilton. Ce changement se fait sentir sur All The Time qu’elle a composé auprès de son acolyte de toujours Jeremy Greenspan de Junior Boys. Et l’alchimie reste toujours intacte avec des futurs hits en puissance tels que « Anyone Around » qui ouvre les hostilités mais encore « Lick In Heaven » et « Badly ».
Avec son interprétation soulful toujours aussi angélique, Jessy Lanza arrive à s’élever sur des productions dansantes et rétrofuturistes menées par des équipements modulaires comme le Mother 32 et le Moog Sirin qui se font entendre sur « Face » sans oublier « Ice Creamy » et « Like Fire ». L’occasion est venue pour la native d’Hamilton de faire preuve d’auto-analyse sur des textes personnels comme les entraînants « Baby Love » et « Over and Over ».
Ne vous attendez donc pas à des hymnes à la hauteur de « It Means I Love You » sur ce All The Time volontairement introspectif. Jessy Lanza reste malgré tout fidèle à son univers entre R&B alternatif et techno-pop avec un Jeremy Greenspan derrière les manettes qui fait encore des merveilles. Un disque à se repasser tout le temps.
Note: 8.5/10