Souvenez-vous lorsque nous avions pris une claque inconsidérable en compagnie de L’Éclair ainsi que de leur premier album nommé Polymood (chroniqué ici). La formation venue tout droit de Genève a mis toutes les cartes en main pour nous en faire voir de toutes les couleurs et ils reviennent six mois plus tard avec leur successeur nommé Sauropoda.
Composé de cinq nouveaux titres, L’Éclair continue d’explorer ses influences musicales allant du jazz-funk à la library music en passant les grooves afro tropicales. Avec la participation de Jasper Geluk à la production, la formation qui est passée à sept musiciens continue de nous impressionner avec ses rythmiques progressives faisant le tour du monde que ce soit sur l’introduction nommée « Still Steeve » ou encore « Castor MacDavid » des plus stellaires.
Les véritables pièces de résistance se nomment « Endless Dave » où on se laisse hypnotiser pendant 12 longues minutes tandis que « Suite No.2 » et « Parapluie Bulgare » suffisent amplement pour que ses guitares funky et ses claviers cosmiques fassent effet et qui sont saupoudrés de cuivres fiévreux. L’Éclair ne réinvente presque rien par rapport à Polymood mais le côté progressif de ce Sauropoda pourrait entrevoir quelque chose de prometteur et de novateur à l’avenir.
Note: 8/10
Décidément prolifique, L’Éclair n’a vraiment pas l’intention de raccrocher les gants. Après vous avoir parlé de leurs deux premiers disques qui ont défini leur univers musical, la formation genevoise récidive avec un nouvel EP du nom de нощта.
On avait décelé des influences quelque peu progressives sur leur dernière sortie et il semble que L’Éclair poursuive dans cette voie. On en veut pour preuve l’introduction percussif mais ô combien funky nommée « Cebando » avec ses synthés liquides et cette production sentant bon l’âge d’or du dub tout comme avec l’onirique et introspectif « Atlantis » qui contraste et nous fait planer au-dessus des nuages. нощта amorce donc un virage musical avec des grooves toujours aussi funky mais plus vintage qu’à l’accoutumée avec l’explosif « Dallas » et la conclusion dansante du nom de « Carousel » qui nous prouvent qu’ils sont prêts à nous emmener sur le dancefloor. La légende de L’Éclair ne fait que de commencer.
Note: 8/10