Aliocha – Naked

Beaucoup ont un agréable souvenir en compagnie d’Aliocha et de son premier album Eleven Songs (chroniqué ici). L’auteur-compositeur-interprète né à Paris et résidant à Montréal a enfin rencontré le succès tant attendu l’ayant propulsé parmi un des plus grands talents prometteurs du moment. Trois ans plus tard, il récidive avec son successeur nommé Naked.

Pour soigner son grand retour, il pourra compter sur la participation de Samy Osta (Juniore, Feu! Chatterton…) aux commandes. Aliocha se met à nu (sans mauvais jeu de mots) à travers ses compositions pop-folk élégantes et nostalgiques à l’image de « The Party », introduction aussi bien onirique que terre-à-terre, mais également de « Peggy (Stone Breaker) » et « Turn To Grey » qui suivent mais qui traduisent le virage musical de notre hôte qui s’éloigne volontairement des influences folk sixties.

Alliant modernité et contemporanéité, Aliocha se réinvente avec ces morceaux audacieux et très inspirés que sont « Your Sex Is Perfect », « Forget My Blues » et « Run Baby Run » qui a de quoi rappeler le Velvet Underground. On pensera également à Bob Dylan au niveau de l’interprétation mais aussi de Donovan sur la berceuse « Moon » et de Radiohead sur le très dense « I’m Gone » faisant de ce Naked un disque plus affirmé où notre hôte n’a plus froid aux yeux.

Note: 7.5/10