Avec toute la recrudescence des mails que je reçois tous les jours, j’ai dû faire l’impasse indirectement sur pas mal de sorties prometteuses. Et PHONY en faisait malheureusement partie car je n’ai jamais eu l’occasion de prêter une oreille attentive à son Songs You’ll Never Sing l’année dernière. Fort heureusement, le bonhomme de Chicago compte récidiver cette année avec son successeur paru fin août du nom de Knock Yourself Out.
Voici venir dix nouvelles compositions où PHONY continue d’exposer ses états d’âme de la façon la plus honnête. Knock Yourself Out détaille ses expériences heureuses ou malheureuses qui auront forgé son caractère allant de l’introduction nommée « The Shots » à « Two Thousand » en passant par les attachants « Peach », « Relax » et « Captor » où Neil Berthier jette un regard détaché et lucide sur sa vie.
Puisant son inspiration auprès de feu Elliott Smith mais aussi de Tigers Jaw et de Pinback, on pénètre dans la réalité aussi brute qu’elle soit de l’ex-membre de Donovan Wolfington. Et c’est avec « Waffle House », « Turnstile Effect » ou bien encore « Gold » où le quotidien du natif de Chicago est affecté par les problèmes d’alcool, de drame familial et de chagrins d’amour en tous genres. Avec Knock Yourself Out, on se prend une sacrée claque face à l’honnêteté de PHONY qui ne faiblit jamais.
Note: 7.5/10