En l’espace de deux albums, Suburban Living est devenu une étoile montante sur la scène dream-pop américaine actuelle. Le quatuor de Philadelphie avait tutoyé les sommets avec leur second disque du nom d’Almost Paradise en 2016 (chroniqué ici) qui fut de très bonne qualité. De l’eau a coulé sous les ponts depuis et ils reviennent en cette fin d’été avec leur successeur nommé How To Be Human.
Dès le premier titre nommé « Falling Water », on attache notre ceinture et on vise les hautes sphères avec ces mélodies aériennes et somptueuses comme sait bien faire Suburban Living. Entre l’interprétation gracieuse de Wesley Bunch qui reste inspiré au niveau des textes et le combo guitare/synthés éthérés, il n’y a qu’un pas. Impossible de ne pas planer au son des morceaux à l’image des allures digne des années 1980 comme « Main Street » ou encore « Glow » rappelant The Cure dans sa démarche et les sonorités plus new wave de « Dirt » qui font des merveilles à chaque écoute.
Cela paraît presque évident que Suburban Living a beaucoup écouté Disintegration de The Cure et cela s’entend parfaitement sur « Indigo Kids » ou sur « 16 Hours » qui sont de toute beauté. Le quatuor de Philadelphie prend ses aises sur ce How To Be Human qui imagine un scénario post-apocalyptique mais qui permet de rayer notre entourage toxique dans nos vies comme l’atteste les textes lucides des enivrants « Video Love (T’s Corner) » et la véritable pièce de résistance qu’est « Once You Go » qui clôt le bal. Il ne fait aucun doute que le groupe atteint le sommet afin de viser un peu plus les astres sur ce How To Be Human.
Note: 9/10