Yellow Days – A Day In A Yellow Beat

Tout le monde se souvient de Yellow Days et de sa fusion musicale qui a fait sensation avec ses deux disques chaloupés que sont Is Everything Okay In Your World? et Harmless Melodies. Suite à cela, George van de Broek de son vrai nom, chanteur, musicien et producteur britannique, était sur les fronts avec son univers musical et ses prestations scéniques mémorables. Cette année, il présente son premier disque en major intitulé A Day In A Yellow Beat.

Voici venir 23 morceaux pour moins de 80 minutes de musique où Yellow Days nous offre un bon cocktail musical à mi-chemin entre pop psychédélique, soul, funk et jazz. Très vite, on prend le large avec des compositions solaires et fruitées telles que « Be Free », « Let You Know » et « Getting Closer » qui auront de quoi nous donner le sourire comme auparavant. Sentant bon les années 1970 où la P-Funk ou des actes comme Sly & The Family Stone ou bien Ohio Players régnaient en maître, le musicien britannique nous concocte une bonne dose de feel-good sur ces morceaux sentant bon le lo-fi comme sur « Keep Yourself Alive » et « Keeps Me Satisfied ».

Bien entendu, ce A Day In A Yellow Beat n’est rien sans ses invités pour rajouter un peu plus de pep’s et de couleur. Yellow Days pourra compter sur la participation de Shirley Jones sur « Who’s There » et « Open Your Eyes » qui convient également Nick Walters ainsi que du rappeur Bishop Nehru sur le puissant « I ». Les titres foutraques où se succèdent des orgues et claviers fusant de partout, des guitares qui mènent la cadence, des chœurs loufoques dignes de Parliament-Funkadelic et des rythmiques explosives notamment sur « The Curse » conviant le héro slacker des temps modernes qu’est Mac Demarco mais aussi sur « Let’s Be Good To Each Other » et « I Don’t Mind ».

Une tempête d’humour et d’amour est au programme et qui se clôture avec le bien-nommé « Love Is Everywhere » rétro où Phil Spector aurait dirigé la Motown. Il ne fait aucun doute que Yellow Days ait trouvé le remède parfait en cette rentrée morose avec son nouvel album bien foutraque et lo-fi comme on aime.

Note: 8.5/10