On pourra également compter sur le retour de Dawes pour prolonger cette rude saison automnale en toute douceur. La dernière fois que le groupe de la Californie du Sud avait fait parler de lui, cela remonte à l’année 2018 avec leur disque Passwords qui fut de bonne facture. Cette année, ils en sont à leur septième disque intitulé Good Luck With Whatever.
Une fois n’est pas coutume, Dawes continue de nous enivrer avec leur indie folk-rock teinté d’Americana où l’on suit leurs péripéties avec grande attention. Le groupe mené par Taylor Goldmsith fait preuve d’une certaine maturité comme l’atteste les textes doux-amers qui habillent les ritournelles somptueuses que sont « Free As We Wanna Be », introduction libératrice, mais également l’empathique « Between The Zero and The One » et « None Of My Business ».
On y atteste une envie de rester adulescent dans les thèmes récurrents de Good Luck With Whatever. On en veut pour preuve les morceaux que sont « St. Augustine At Night » et « Who Do You Think You’re Talking To ? » qui nous font aussi bien rêver que réfléchir par rapport au sens de la vie tandis que Taylor Goldsmith arrive à nous toucher avec son insouciance. Le dernier exemple en date est la conclusion nommée « Me Especially » où l’on réussit à se mettre dans sa peau (“Why am I the youngest guy my age? / Why am I still reading the same page? / I know it’s hard for everyone, but me especially”). Oui grandir dans un environnement incertain peut faire mais avec ce nouvel album de Dawes, on croit que certaines questions existentielles sont vite répondues.
Note: 8/10