Fast Friends – Domestic Eyes

A la fin de l’année 2018, nous avions fait la connaissance de Fast Friends avec la parution de leur premier EP nommé Unknown Homes (chroniqué ici). Le duo parisien avait fait ses preuves avec leur indie pop contemplatif et romantique qui se poursuit avec leur premier long format répondant au nom de Domestic Eyes.

Une fois de plus, Jim et Julien continuent de creuser le sillon en recrutant D. James Goodwin et Phil Bova pour ces nouvelles compositions aériennes et synthétiques. Le ton est donné avec le titre introductif nommé « Saturnine » où l’on ne touche plus pied et Fast Friends continue à garder cet aspect romantique et chaleureux tout au long notamment avec « Home On A Saturday Night » et « Eureka ». Aussi bien doux et rythmé, le duo multiplie les sensations comme bon leur semble.

Truffé de surprises, Fast Friends peut aussi compter sur la participation de Heather Woods Broderick sur le somptueux « Nightingale » ainsi que Sammy Decoster sur « Miss Sapphire Blue » et Jona Oak sur « Amber ». La richesse des instrumentations tantôt organiques tantôt mécaniques et l’ampleur des sons chaleureux suffisent pour nous enivrer avec ces compositions cinématographiques que sont « The Swaying Of Trees », « July » et autres « Hard Sunshine » aux textures singulières et racées. Le duo parisien maîtrise avec brio son sujet et ce jusqu’à la conclusion nommée « I Bear Many Names » faisant de ce Domestic Eyes un premier essai réussi portant l’esthétique du groupe avec conviction.

Note: 8/10