Slow Pulp – Moveys

L’année dernière, nous avions mis en lumière un groupe talentueux du nom de Slow Pulp avec leur dernier EP du nom de Big Day (chroniqué ici). Suite à ce laps de temps, le groupe originaire de Chicago mené par Emily Massey a pu gagner en popularité et fut attendu au tournant un an et demi plus tard avec leur premier long-format du nom de Moveys.

Tout au long de ces dix morceaux, on comprend de suite que Slow Pulp avait traversé une multitude d’obstacles allant d’un accident de voiture des parents d’Emily Massey jusqu’à la pandémie qui a bouleversé tous leurs plans. C’est en musique que le groupe de Chicago ira cicatriser leurs peines ainsi que leurs remises en question dès le titre d’ouverture intitulé « New Horse » où la santé mentale est un sujet important.

C’est à coup de mélodies cristallines à mi-chemin entre indie rock, shoegaze et dream-pop que Slow Pulp saura nous captiver avec entre autres « Trade It », « Track » et « At It Again ». Emily Massey continue à chasser les vilains nuages qui l’empoisonnent depuis peu à travers « Idaho » où elle combat avec ses démons ainsi que le captivant « Falling Apart » comptant Molly Germer au violon dans ses rangs. C’est bien beau tout ça mais d’autres personnes ont des choses à dire comme le bassiste Alex Leeds qui en rajoute une couche sur le très shoegaze « Channel 2 » pour un moment d’émotion.

Après une conclusion instrumentale des plus expérimentales nommée « Movey », Slow Pulp fait forte impression avec un premier disque clair-obscur. Le groupe de Chicago passe à une étape supérieure avec des influences musicales parsemées et mettant en avant leur génie comme il se doit.

Note: 8.5/10