Parmi les actes musicaux qui vont bouleverser l’année 2021, Loshh se place en tête de peloton. Le jeune musicien nigérian basé à Londres se fait remarquer pour sa musique métissée ne laissant personne indifférent. On en veut pour preuve son premier EP nommé Ífaradá.
Composé de sept morceaux, Loshh pourra compter sur l’aide de Santiago Morales pour mettre en boîte toute sa vie en musique. C’est avec des morceaux tels que « E Beré » qui ouvre le bal mais aussi « Feelam » et « I » frôlant le gospel avec ce duo claviers éthérés et orgue pastorale que le musicien ira exprimer son opinion sur les tensions communautaires et les conflits raciaux auxquels il a été longtemps victime, puisant son inspiration auprès de LKJ. Et pour ce faire, il ira établir une synthèse musicale entre highlife des années 1970 et post-punk revival des années 2000 notamment sur « Faji » avant de lorgner vers l’afrobeat pur et dur sur « Ko Si Mo » en conclusion tandis que Loshh montre l’étendue de son talent pour se démarquer de l’ordinaire.
Note: 8/10