En 2016, Dre Babinski avait débarqué sous son nom de scène Steady Holiday avec un premier album nommé Under The Influence. Il en aura fallu de peu pour que la jeune musicienne californienne puisse récidiver en 2018 avec son successeur que fut Nobody’s Watching (chroniqué ici) toujours aussi honorable et cette année avec Take The Corners Quietly.
Une fois de plus, on se familiarise avec son indie pop rêveuse et céleste non dénué d’émotions. Et on est en plein dedans avec des compositions angéliques telles que l’introduction nommée « White Walls » qui aura nécessité la participation de Blake Sennett, guitariste de Rilo Kiley, aux manettes mais aussi « Sunny In The Making » et « Living Life ». Ici, Steady Holiday tente de prendre un regard détaché sur son entourage de plus en plus complexe afin de se remettre en question divinement.
Impossible de ne pas résister aux charmes des arrangements éthérées de « Repeat », « Candles » ou bien encore de « Tangerine » où les textes de Dre Babinski auront de quoi nous interpeller sur le sens de la vie. Take The Corners Quietly saura nous émouvoir comme ses prédécesseurs avec l’interprétation si grâcieuse de Steady Holiday qui brille notamment sur « Exactly What It Means » mais aussi sur la ballade guitare/voix solennelle nommée « Love Me When I Go To Sleep ». Troisième disque et troisième sans-faute pour la musicienne californienne qui continue de voler de ses propres ailes.
Note: 8.5/10