Too Much Joy – Mistakes Were Made

Si le courant power-pop a été démocratisé dans tous les Etats-Unis, c’est sûrement grâce à Too Much Joy. Les vétérans de la scène avaient débarqué à la fin des années 1980 avec une panoplie d’albums jusqu’en 1996. Et même si ils n’ont pas rencontré le succès attendu, il n’empêche que le groupe de Syracuse avait imposé sa patte. 25 ans plus tard, ils nous font la surprise d’un nouvel album alors que l’on ne les attendait plus.

Les voici donc de retour avec Mistakes Were Made et même si des rides subsistent, Too Much Joy n’a rien perdu de leur verve. Le quintet avait expliqué ne plus faire de musique ensemble jusqu’à cette merdique année de 2020 leur donne raison. Et mercé hein ! Quoi qu’il en soit, ils rebranchent leurs instruments et c’est reparti pour une bonne dose de power-pop à l’ancienne avec « Blinding Light of Love » en guise d’entrée en matière mais également « Olivier Plunkett’s Head », « Pong » et autres « Something To Drink About » où ils préfèrent rire de l’absurdité du monde, où des articles de sites parodiques tels que Le Gorafi et The Union s’avèrent prophétiques.

Too Much Joy a toujours ce côté qui fait la différence et cela s’entend sur « Tranq It Up » ou bien encore sur « Flux Capacitor » et « Camper of The Year ». N’hésitant pas à convier une revenante qu’est Joan Osborne sur « Uncle Watson Wants To Think », le groupe new-yorkais remet les pendules à l’heure et évite de surcroît l’attitude de boomers sur ce Mistakes Were Made et heureusement d’ailleurs. Toujours aussi frais dans leurs têtes avec « New Memories » et « Not Being You » jusqu’au final nommé « Just Around The Bend » divisé en deux parties, le nouvel album des vétérans reste une bonne petite surprise avant tout.

Note: 7.5/10