En 2018, Raf Rundell avait confirmé ses talents en solo avec l’arrivée de son premier long-format intitulé Stop Lying (chroniqué ici). La moitié du duo The 2 Bears a fait part de ses prouesses avec son monde musical attachant et coloré et qui nous avait tout de même un peu manqué en réalité. Et bien pas de panique, le voici de retour en bonne et due forme avec son successeur nommé O.M. Days.
La nouvelle épopée musicale de Raf Rundell débute avec un « More U Know » des plus éthérés avec son groove motorik qui a de quoi rester dans la tête pendant un bon bout de temps. Très vite, le métissage auquel nous a habitué le londonien prendra une autre tournure avec des ambiances un brin funky et frôlant le reggae avec « Down » avant de faire un passage vers la disco mutante avec l’endiablé et le chaleureux « Monsterpiece ». Avec O.M. Days, la moitié des 2 Bears sait aussi bien maîtriser les ambiances de salon que le dancefloor.
Et ce n’est pas fini car Raf Rundell nous ensorcelle jusqu’au bout avec les ambiances soulful sur « Always Fly » avec des scratches bien incongrus ou gospel exotique avec « The Ides of Albion ». O.M. Days est également l’occasion de convier notamment Lias Saoudi pour une dose supplémentaire de soul sur le rêveur « Ample Change » et Man & The Echo sur les sonorités volontairement kitsch de « Luxury » sentant bon le début des années 1980 avec cette béatitude rappelant quelque peu Metronomy. Quoi qu’il en soit, le londonien étonne pour son éventail musical des plus larges qui s’achève avec l’indie folk pastoral et porteur d’espoir nommé « Butter Gold » en compagnie d’Andy Jenkins. Raf Rundell, à jamais le premier.
Note: 8/10