On repart à Toulouse où la scène musicale continue d’être en effervescence. On en veut pour preuve le groupe local du nom de BRUIT ≤ qui étonne pour son originalité et son côté cinématographique et engagé qui se fait entendre sur son premier disque du nom de The Machine Is Burning And Now Everyone Knows It Could Happen Again.
En effet, BRUIT ≤ ira concilier post-rock et musique néo-classique tout en faisant part de leurs engagements anticapitalistes et écologiques. Le quatuor où l’on retrouve Clément Libes (basse, violon, claviers), Théophile Antolino (guitare, bandes), Luc Blanchot (violoncelle, synthés) et Julien Aoufi (batterie) repousse les limites de leur création dès les premières notes de « Industry » où leur post-rock digne de Godspeed You! Black Emperor et de Mogwai se fera entendre avec cette montée en puissance frénétique où chaque instrument saura nous faire frémir comme personne pour un résultat acide et industriel.
BRUIT ≤ entame le pas avec « Renaissance » beaucoup plus harmonieux et plus bucolique où les guitares saturées laissent place aux guitares acoustiques. Très vite, « Old Amazing Tree » repart dans les lamentations de la nature montrant que les civilisations ne respectent pas notre Terre avec un début pour le moins ambient. Ce disque conceptuel continuera de prendre de l’ampleur sur le dernier morceau-titre qui prendra des accents plus post-metal et orientaux où les cuivres et cordes s’en donnent à cœur joie signifiant la destruction de la Terre par des technologies bien inquiétantes. En l’espace de quatre titres, le quatuor toulousain impose son territoire où leur musique prendra des allures de bande-originale qui possède des relents de réalisme.
Note: 7.5/10