Nous avions été envoûté par le dernier album de Rosali en date de l’année 2018 qui se nomme Trouble Anyway. La musicienne américaine Rosali Middleman a su confirmer avec son second disque qui fut somptueux et récidive trois années plus tard avec son successeur intitulé No Medium.
Toujours empreint d’un univers à mi-chemin entre indie folk, Americana et alternative country, Rosali nous embarque dans l’au-delà. Il suffira de dix morceaux pour que No Medium (dont le titre est inspiré de l’ouvrage Jane Eyre de Charlotte Brontë) suffise pour nous émouvoir avec entre autres le titre d’ouverture nommé « Mouth » ou bien également « Bones » et « Waited All Day » où elle raconte à surmonter différents traumatismes liées à la solitude, la sexualité, le deuil et les abus mentaux en tous genres.
Tirant son inspiration auprès de Stevie Nicks mais également de Buck Meek et de Great Grandpa, Rosali saura faire parler ses textes si personnelles vers une portée universelle. Que ce soit les pedal steel éthérées qui se font entendre sur « Pour Over Ice » ou bien encore sur « Whisper » et « If Not For Now » aux rythmiques guillerettes, la musicienne de Philadelphie arrive à voir au bout de la lumière tout au long de ce périple tortueux. Un périple qui se clôture avec entre autres les arrangements country jamais déplaisantes de « Whatever Love » et « Tender Heart » où elle cicatrisera ses maux les plus profonds afin d’aller de l’avant et d’espérer un futur brillant et optimiste. Pas besoin de médium pour elle, tant qu’il y a de la musique.
Note: 7.5/10