Parmi les talents musicaux qui sortent de l’ombre, il y a Lothar. Avant de se lancer dans la musique, le natif de Metz fut longtemps ingénieur du son en travaillant notamment aux côtés de Grand Blanc. Voici qu’il présente son premier disque intitulé Distorsion.
Il suffira de dix titres pour que Lothar puisse présenter son monde pour le moins clair-obscur où il dépeint une jeunesse sacrifiée surtout en cette période trouble. C’est en faisant le grand écart entre pop aérienne et effluves cold qui habillent des morceaux aussi bien poétiques que menaçants comme l’introduction nommée « Être prêt » ou bien encore « Dans le noir » et « Océans » que le bonhomme de Metz arrive à s’en tirer avec les honneurs.
L’influence de Grand Blanc est plus que palpable tant ce Distorsions possède pas mal d’échos. Cela permet à Lothar de s’exprimer librement et avec grâce sur des compositions animées et ambitieuses que sont « Bourdon » et « Partie de toi » où son interprétation et ses textes nous interpellent plus facilement comme sur « Burin ». Le premier disque de Lothar est un appel à l’union sur des productions que n’auraient reniées Otzeki et Suuns. Une œuvre audacieuse comme on en fait plus.
Note: 7.5/10
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