On continue notre exploration des révélations indie folk de cette année avec la radieuse Marina Allen. Venue tout droit de Los Angeles, l’auteure-compositrice-interprète est un peu un cadeau venu du ciel et nous offre son premier disque si somptueux du nom de Candlepower.
Pour un auditoire en quête de lumière et de tranquillité, Marina Allen saura répondre à nos attentes avec ces sept compositions enchanteresses, à mi-chemin entre Joni Mitchell et Kate Bush. Très vite, on perd pied avec la réalité dès les premières notes magiques de « Oh, Louise » et qui se poursuivent avec les ballades captivantes aux sonorités 70’s que sont « Original Goodness » et « Sleeper Train ». Un véritable délice auditif.
Marina Allen possède un subtil univers musical totalement irrésistible et qui est parfaitement exprimé sur de splendides ballades telles que « Belong Here » mais aussi « Ophelia ». Il est cependant dommage que sept morceaux ne sont au comptoir car la magie ne prend fin que trop brutalement avec « Reunion » qui aurait mérité que la rêverie se prolonge éternellement. Mais peu importe, ce premier disque de Marina Allen est une gourmandise que l’on dégustera avec tant plénitude en ces temps compliqués.
Note: 8.5/10