Gaspar Claus – Tancade

Il aura fallu d’une poignée de disques et de collaborations extérieures (Rone, Peter Von Poehl, Matt Elliott…) pour que Gaspar Claus réussisse à se faire un nom. Et pour cause, le violoncelliste parisien a su utiliser son instrument de prédilection pour raconter des histoires plus que fascinantes qui continuent à prendre de nouvelles proportions avec l’arrivée de son nouveau disque solo intitulé Tancade.

Rendant hommage à la fameuse plage de Tancade qui est un lieu hors champs réel et riche en symbole à la fois pour ceux qui l’occupent, Gaspar Claus continue de sortir des sentiers battus. Entre musique néo-classique et electronica expérimentale instrumentale, les onze titres cinématographiques sauront nous emmener très loin avec toujours ce violoncelle qui mène la danse, que ce soit sur les méditatifs « Une Île », « Une Foule » ou bien encore « À l’infini » et « 2359 » le montrant une fois de plus au sommet de son art.

Bien qu’il puisse bénéficier des services de Michel Banabila sur le bien-nommé « E.T. (Extra Terre Version) » ou de Benoît de Villenueve sur « 1999 », Gaspar Claus est le seul capitaine à bord de cet escapade musical résolument immersif. Tancade continue ses explorations dans l’au-delà avec « Aux confins » et « Astragale » avant qu’une voix japonaise ne retentisse sur la conclusion beaucoup plus terrestre nommée « Mer des mystères amoureux ». Aussi bien mystique que jouissif, cette expérience auditive arrivera à nous mener très loin et c’est sans compter sur le talent de Gaspar Claus.

Note: 7.5/10