Cet été, Connan Mockasin avait fait son retour avec un album collaboratif avec son père Ade qu’est It’s Just Wind (chroniqué ici). Tout ceci sentait bon pour son éventuel come-back sur scène. Et bien quatre mois plus tard, il revient en solo avec le second volet de sa saga musicale nommée Jassbusters.
Poursuivant cette épopée fictive entamée trois ans plus tôt, Connan Mockasin continue de faire parler sa créativité musicale en racontant l’histoire entre un professeur de musique et son élève formant le duo Jassbusters avec cette pop psychédélique langoureuse bien caractéristique. L’ambiance est plus tamisée et plus minimaliste avec l’introduction nommée « Jass Two » où la voix éthérée de notre hôte se mêle au groove sensuel et humide et cette guitare mélodique avant de laisser place à « K Is For Klassical » qui est une relecture de « Air On The G String » de Bach et à « Flipping Poles » aux effets sonores dignes de science-fiction contrastant avec cette mélodie si planante et très Nick Drake dans l’âme.
Plus décontracté dans l’âme, Connan Mockasin continue de prouver que les improvisations musicales vont de pair avec des bruitages étranges dignes d’école sur cet univers audacieux avec les sonorités lounge de « In Tune » ou encore les hypnotiques « Maori Honey » et « Shaved Buckley ». Véritable sequel, Jassbusters Two peut facilement être confondu comme étant des chutes de session de son premier disque mais une véritable continuation lorsque l’on prête attention au storytelling du musicien déluré néo-zélandais. Quoi qu’il en soit, sa créativité reste toujours aussi précise et percutante.
Note: 7.5/10