Ballaké Sissoko – A Touma

Au printemps dernier, Ballaké Sissoko avait fait son retour avec son album nommé Djourou (chroniqué ici). Le mythique joueur de kora malien nous avait envoûté en compagnie de Vincent Ségal et de Patrick Messina en nous emmenant loin. Et alors que l’on pensait qu’il n’y avait plus rien, notre hôte récidive avec son second album de l’année qui se nomme A Touma.

Contrairement à son prédécesseur qui regroupait énormément de mondes (Oxmo Puccino, Feu! Chatterton, Salif Keita…), Ballaké Sissoko est désormais le seul capitaine à bord. A Touma ne regroupe que de mélodies jouées au kora et rien d’autres. C’est avec ces huit pièces instrumentales telles que « Nan Sira Madi » qui ouvre le bal mais également « Simbo Salaba » et « Akilimaya » que l’on a affaire et qui nous méritent de nous emmener loin.

A Touma dépeint des paysages que l’on contemplera au lointain tandis qu’on se laisse guider par les notes de kora qui parcourent nos oreilles avec « Mande Tobolo » et « Mande Tabolo ». Ballaké Sissoko allie la puissance du kora aux éléments ambient sans l’aide de claviers tant on plane à chaque note de « An Badidjo » et du final enivrant nommé « Touti Sakiliba » montrant que la légende n’est pas prête de mourir, bien au contraire.

Note: 7.5/10