Spearmint – Holland Park

C’est un des retours les plus attendus de cette rentrée. Il s’agit des légendaires Spearmint et même si ils ne sont pas aussi populaires, ils mériteraient leur place au panthéon. Et leur neuvième album nommé Holland Park en est une autre preuve.

Spearmint reprend là où ils se sont arrêtés deux ans plus tôt avec Are You From The Future?. La formation londonienne menée par Shirley Lee reprend sa recette indie pop avec des compositions savoureuses telles que « They Call Us Stupid » en guise d’introduction mais également « Bundunyabba Blue » et « Rock’n’Roll Never Was » arin de raconter l’histoire du groupe de prog du père de Shirley Lee au début des années 1970, de l’ascension à la chute.

Très vite, on est aussi passionné par le storytelling que les arrangements somptueux qui habillent des morceaux si denses et diversifiés tels que « Since Bowie Died » ou bien encore « The World’s On Fire » et « The Streets Of Harandsen ». Spearmint redouble d’ambition avec la pièce de résistance de 12 minutes qu’est le morceau-titre dense et glorieux à mi-chemin entre spoken word et ascensions prog inattendues. Suite à cela, des morceaux plus classiques comme « Mole » et « I Won’t Try To Fix You » avant que n’arrive la cerise sur le gâteau qu’est « Albion » qui est un parfait dénouement de la saga que Spearmint saura nous raconter avec efficacité. Une preuve que le groupe londonien n’a rien perdu de son inventivité.

Note: 8/10